À L'UNI (QUAND PLUS OU MOINS TOUT VA BIEN)

Dans cette section, on te propose de voir tous les services proposés par l’UNIGE. Toutes ces informations sont répertoriées et mises à jour en ligne.

ENREGISTREMENT DES COURS

Les cours sont automatiquement enregistrés dans les salles équipées sauf si l’enseignant.e.x s’y oppose. Les cours enregistrés sont placés automatiquement sur Mediaserver (cf. partie 5) (https://mediaserver.unige.ch/). La durée de mise à disposition des enregistrements est définie en début de semestre en fonction de l’enseignement et des examens qui y sont rattachés et sera communiquée dès le premier cours par l’enseignant.e.x.. Si l’enseignant.e.x refuse d’enregistrer un cours, tu peux tout à fait lui demander de le faire. Si l’enseignant.e.x refuse, il est possible de venir aux permanences de la CUAE pour en discuter et voir ce que nous pouvons faire.

INSCRIPTION AUX COURS ET AUX EXAMENS

Dans cette section nous allons voir les procédures d’inscriptions aux cours et aux examens dans les différentes facultés. Dans tous les cas, les inscriptions sur moodle ne valent pas comme inscription aux cours. De manière générale, les inscriptions aux cours et aux examens se font sur la plateforme portail.unige.ch (cf. partie 5). Tu recevras un e-mail  dès que les formulaires sont disponibles avec des précisions sur les échéances. Normalement ta faculté mettra cette date sur son calendrier académique, que tu trouveras sur le site de ta faculté ! Il faut t’inscrire pour chaque semestre puisque la plupart des cours sont semestriels. Certains cours sont annuels et dans ce cas tu dois (sauf exception) t’inscrire au semestre d’automne. Tu dois soumettre le formulaire (attention à bien faire toutes les étapes !) et tant que la date de remise n'est pas atteinte, tu peux le modifier et le soumettre à nouveau. Une fois que ton inscription est validée, il vaut mieux l'imprimer et la garder comme justificatif en cas de problème. Attention, si tu souhaites suivre un cours dans une autre faculté que la tienne, renseigne-toi sur les modalités d’inscriptions de l’autre faculté.

Pour les facultés de sciences de la société, psychologie et sciences de l’éducation, et économie et management, les inscriptions aux cours valent également comme inscription aux examens.         

LES EXCEPTIONS PAR FACULTÉS

Dans cette section, les exceptions sont compilées. Si ta faculté n’est pas mentionnée, il faut t’inscrire comme indiqué ci-dessus via portail.unige.ch.

En faculté de médecine, l’inscription aux examens est automatique en Bachelor et Master, sauf pour le Master en neurosciences: renseigne-toi auprès de ton conseiller académique si tu suis ce cursus.

En faculté des sciences, l’inscription n’est pas nécessaire sauf pour le Master en sciences de la Terre, le Doctorat, les étudiant.e.x.s en mobilité, les MAS, les cours hors faculté (sauf Bachelor Archéologie préhistorique et anthropologie), les collégien.ne.x.s du programme “Athena” et les auditeur.ice.x.s. En Master sciences de la Terre, il n’y a pas d’inscription à faire. En Erasmus, tu dois définir un plan d’études avec ton répondant UNIGE et remplir le formulaire correspondant. Sinon, tu dois t’inscrire via le formulaire dédié (www.unige.ch/sciences/files/4517/2778/2210/Inscription_aux_examens.pdf) ou à Sciences III (bureau 0001), puis transmettre le document daté et signé au secrétariat des étudiant.e.x.s dans les délais.

En faculté des lettres, les étudiant.e.x.s d’autres facultés qui veulent suivre des cours doivent utiliser le formulaire prévu pour s’inscrire uniquement aux examens de la session choisie ; pour toute question, contacte le service des examens (service-examens-lettres@unige.ch).

En faculté de droit, les démarches varient selon la formation, toutes les informations sont disponibles en ligne.

En faculté de théologie, le Master demande une inscription aux différents cours selon l’université d’immatriculation et le statut d’externe.

En faculté de psychologie et des sciences de l’éducation, les cours pris dans d’autres facultés peuvent nécessiter une inscription complémentaire aux cours et/ou examens selon les exigences des facultés concernées.

En faculté d’économie et management (GSEM), l’inscription aux enseignements du 1er bachelor est automatique avec inscription aux examens en français ; pour changer la langue du cours/examen, modifie ton inscription sur portail.unige.ch.

LES CONSEILLERS ACADÉMIQUES

Les conseillers reçoivent touxtes les étudiant.e.x.s pour répondre à leurs questions concernant leurs parcours. Tu peux t’adresser à eux en cas de problèmes administratifs (problèmes lors des inscriptions aux cours/examens, adaptations d’un plan d’étude suite à des problèmes personnels, etc.). Ils seront en mesure de proposer une solution adaptée à ton parcours. Il y en a dans chaque faculté/instituts, tu peux trouver leurs bureaux et leurs contacts sur ce lien : unige.ch/etudiants/contacts-academiques/conseillers/. Tu peux directement te rendre dans leurs bureaux, la meilleure option est de les appeler et/ou de leur envoyer un e-mail pour fixer un rendez-vous. 

Les conseillers académiques connaissent souvent très bien les différents règlements et options te concernant mais restent toutefois des employés de l’UNIGE. Ils sont donc souvent en incapacité de te défendre en cas de soucis avec l’UNIGE au vu de leur loyauté professionnelle à l’institution. N’hésite donc pas à venir nous voir si tu n’as pas les réponses souhaitées.

BESOINS PARTICULIERS 

Pour bénéficier d’un aménagement pour tes études, il faudra te référer à  ton règlement d’études et prendre contact avec le Décanat/la Direction  de ta Faculté ou ton Centre/Institut ou de ton conseiller académique.

Procédure pour une demande d'aménagements pour les examens :

Pour bénéficier d’un aménagement pour tes examens, il faudra déposer une "demande d’aménagement" en ligne auprès du Bureau des Besoins Particuliers. Cette demande sera évaluée par le Service Santé des Étudiant.e.x.s (SSE) et la Commission d’Évaluation des aménagements pour les Besoins Particuliers (CEBP). Pour cela, il faut :

Les aménagements possibles sont (différences possibles selon les besoins spécifiques) : 

  1. Le port d’un casque à isolation phonique pendant la passation de l'examen ; 
  2. L’utilisation d’un ordinateur ;
  3. L’autorisation à faire des pauses hors salle d’examen (avec ou sans compensation du temps de sortie) ; 
  4. La passation de l’examen dans une salle à effectif réduit ; 
  5. La prolongation du temps accordé pour les examens et les contrôles continus écrits ;
  6. La prolongation du temps accordé pour la préparation des examens et contrôles continus oraux ; 
  7. La tolérance pour les fautes d’orthographe ; 
  8. L’adaptation du format des documents d’examen.

Si tu souhaites bénéficier d’un autre aménagement, n’hésite pas à en faire la demande en joignant un document pdf en plus à ta demande. Par exemple, tu peux écrire une lettre expliquant quels seraient tes besoins. 

Attention, si tu es diagnostiqué.e.x de plusieurs troubles, tu devras choisir un “trouble principal” qui sera prévalent et sera celui te permettant d’avoir un aménagement. Lorsque tu remplis le questionnaire, tu pourras ensuite demander à avoir un autre aménagement pour un second trouble, n’hésite pas à le faire si tu en as le besoin. Néanmoins, certains aménagements ne peuvent pas s’additionner. Par exemple, si tu es diagnostiqué.e.x d’un trouble du spectre de l’autisme (TSA) et d’un trouble psychiatrique, tu ne pourras pas bénéficier de deux temps supplémentaires à ton examen écrit. Le fait de ne pas pouvoir bénéficier de temps supplémentaire correspondant aux troubles diagnostiqués est regrettable. Il est dès lors très important que tu expliques les différents troubles qui t’affectent lors du passage d’examens en cas de problème ou d’opposition. Tu peux par exemple joindre une lettre expliquant tes différents troubles en plus du diagnostic de ton médecin avant de finaliser l’envoi du questionnaire. 

En cas de question, tu peux contacter l’adresse : besoins-particuliers@unige.ch

RESSOURCES DE L’UNI

L’espace Vie de Campus, situé au 1er étage d’Uni Dufour, est ouvert du lundi au vendredi de 10h à 16h. Ouvert à touxtes  les étudiant.e.x.s, cet espace permet de se poser un moment et offre des tables de ping-pong, des jeux de société en libre accès ainsi qu’un tableau de petites annonces.

La plateforme Vie de Campus propose aussi plusieurs permanences sur différents sujets liés à tes études, ouvertes à touxtes  les étudiant.e.x.s:

  • Les permanences aides financières ont lieu mercredi de 10h à 12h et jeudi de 14h à 16h pour les demandes de bourses, aides ponctuelles ou exonérations de taxes (vie-de-campus.unige.ch/aides-soutien/aides-financieres) ; 
  • L’aide sociale est disponible lundi, mardi et jeudi de 14h à 17h (vie-de-campus.unige.ch/aides-soutien/aide-sociale) ; 
  • La fondation de désendettement a aussi une permanence le dernier mercredi de chaque mois de 10h à 12h ; 
  • Les permanences immatriculations ont lieu le jeudi de 14h à 16h. 

Vie de Campus
Rue du Général‑Dufour 24 (1er étage)
Site : vie-de-campus.unige.ch 
E-mail : viedecampus@unige.ch 
Instagram : @viedecampus.unig

FONCTIONNEMENT DE L’UNI                                    

Cette rubrique ne vise pas à lister de manière exhaustive les différentes institutions et organes de l’université ni à les présenter un à un, mais à dévoiler ce qui se cache sous les pierres quand on les retourne. Précisons que les deux règlements principaux qui organisent l’université sont la Loi sur l’université et le Statut de l’université. Ne vous méprenez pas: pour saisir la dynamique de chaque organe, une lecture des règlements ne suffit pas! Si cette partie peut vous apporter des informations utiles sur les institutions et organes de l’université, elle ne saurait suffire à une compréhension des rapports de pouvoir qui les traversent. Elle présente bien sûr quelques informations formelles sur leur rôle et leurs prérogatives mais cherche surtout à dénoncer le fonctionnement de certains organes. À l’université comme ailleurs, les belles formules et les titres ronflants dissimulent assez mal la désarmante superficialité des politiques menées.                                                                 

ORGANES CENTRAUX                                                    

Dans cette sous-partie nous traitons de différents organes qui se situent au niveau central de l’université (par opposition à ceux qui se situent au niveau des facultés). 

Le recorat est composé d’un·ex recteu- rice et de trois à cinq vice-recteurices. Iels sont assisté.e.x.s par un.e.x secrétaire général.e.x qui assume un rôle non négligeable dans le traitement des dossiers rectoraux.                    

Le rectorat jouit d’un pouvoir sans pareil dans le fonctionnement quotidien de l’université (art. 27 à 29 de la loi sur l’université pour les détails de ses prérogatives). Il s’occupe de «représenter» l’université auprès des instances politiques, nomme les doyen.ne.x.s et peut supprimer ou créer ce qu’il veut ou presque. Le rectorat possède donc des pouvoirs considérables et n’hésite pas - quand ça l'arrange - à s’immiscer dans les affaires des facultés et des associations d’étudiant.e.x.s. Et cela même lorsque les premièr.e.x.s concerné.e.x.s s’y opposent, comme par exemple lors de la scission de la faculté des sciences économiques et sociales. Le rectorat a, en effet, scindé la faculté en deux avant de nommer un.e.x nouveau.elle.x doyen.ne.x de façon autoritaire et sans se soucier des contraintes procédurales.                          Mais il ne faut pas oublier que le rectorat est aussi la marionnette des pouvoirs en place. Ainsi, la bien mal nommée « autonomisation » des hautes écoles s’est surtout faite au détriment des personnes qui travaillent et/ou étudient à l’université, alors que le rectorat reste inféodé au pouvoir politique et aux lobbies économiques. 

Huit commissions plus ou moins permanentes sont instituées officiellement afin de seconder le rectorat dans son travail. Les membres sont désigné.e.x.s par le rectorat et un.e.x ou plusieurs membres du rectorat y participent aussi directement. Ces commissions n’ont qu’une fonction consultative et servent le plus souvent d’alibi au rectorat en le dispensant de toute coïncidence entre les discours et les actes. On ne reviendra pas ici sur l’intégralité de ces dernières, mais simplement sur l’une d’entre elles qui illustre bien la logique qui sous-tend le mode de gouvernement de l’université : la commission égalité du Service Égalité-Diversité. Cette commission consultative du rectorat a pour but de réduire les inégalités entre femmes et hommes au sein de l’université. En fait, les seules politiques d’égalité mises en place se réduisent à la promotion des carrières féminines. Cette commission est régulièrement instrumentée par le rectorat pour pouvoir redorer le blason de l’université de Genève, îlot d’égalité dans lequel la proportion d’enseignant.e.x.s augmenterait de manière exponentielle. Rappelons ici que la rectrice est la supérieure hiérarchique de tous les membres de la commission. Il est donc structurellement impossible pour elle de se positionner à l'encontre de celle-ci. L’optimisme niais affiché par la commision égalité se paie au prix d’un escamotage des causes réelles des inégalités de genre. Ce n’est donc pas dans cette commission qu’on cherchera à remédier à la précarisation des jeune.x.s chercheureuses ou à remettre en cause un modèle de carrière professoral bâti par des hommes cis pour les hommes cis. En bref, la vacuité des activités de la commission est à l’image de son indifférence pour les discriminations réellement vécues par les étudiant.e.x.s et les travailleureuses universitaires.      

L’Assemblée de l’Université (AU) est l’organe participatif où les quatre corps de l’université sont présents (10 étudiant.e.x.s, 10 corps intermédiaire, 5 personnels administratif et technique (PAT), 20 professeur.e.x.s). Le rectorat est censé le consulter mais il ne prend son avis en compte que lorsque ce dernier correspond à ses intérêts propres. L' AU rédige et adopte des motions (consultatives) sensées guider le rectorat. La grande majorité de ces dernières ne verront jamais de suite. En dépit de tout principe de propor- tionnalité et malgré le fait que le corps des étudiant.e.x.s est de loin le plus grand, les étudiant.e.x.s y sont deux fois moins nombreu.se.x.s que les professeur.e.x.s, qui occupent près de la moitié de ses 45 places. La seule réelle prérogative de l’AU est de proposer un.e.x recteurice que le Conseil d’État devra nommer. L’actuelle rectrice, Audrey Leuba, a ainsi été élue pour un mandat de 2024 à 2028. Les séances de l’AU sont en principe publiques.   

Un conseil d’orientation stratégique, euphémisme pour conseil d’administration, a été instauré en 2008 par le Grand Conseil. Sa composition relève à la fois du placard doré pour laquais méritant et de relais pour les revendications de la « société civile », c’est-à-dire les lobbies économiques. Des personnalités rattachées à des grandes entreprises siègent d’ailleurs dans ce conseil afin de s’assurer que l’université poursuive sa contribution à la reproduction accrue du capital. 

Comme d’autres institutions, le comité d’éthique et de déontologie a un rôle vague. Il peut être saisi de tout sujet concernant l’éthique ou la déontologie par le rectorat, ou s’en saisir lui-même (ce qu’il ne fait jamais). Il est notamment l’auteur d’une charte déconcertante sur les droits et devoirs d’une prétendue « communauté universitaire ».

Le conseil de discipline est composé de sept membres, dont deux étudiant.e.x.s. Il est compétent pour prononcer une sanction disciplinaire, c'est-à-dire: un avertissement, une suspension ou une exclusion à l’encontre des étudiant.e.x.s. A chaque fois que le plagiat ou la fraude entraîne l’élimination de l’étudiant·e·x, le décanat est tenu de saisir le conseil de discipline. Si le conseil prononce une sanction contre un.e.x étudiant.e.x, elle s’applique à l’ensemble des facultés. Par conséquent, en cas d’élimination, l’étudiant.e.x concerné.e.x ne peut plus être admis.e.x dans une autre faculté à titre conditionnel.

FACULTÉS                                   

Nous traitons ici des différents organes présents au niveau des facultés, ou selon la terminologie légale, des UPER (unités principales d’enseignement et de recherche). À noter que les pratiques peuvent être passablement différentes suivant les facultés.    

Comme rectorat au niveau central, les décanats (composés d’un·e·x doyen·ne·x et de plusieurs vice-doyen·ne·x·s) disposent de la quasi totalité des pouvoirs de décision au sein des facultés. Le décanat est responsable de la gestion de la faculté mais est censé rendre des comptes à des organes comme le Conseil participatif sur certaines thématiques.            

Le collège des professeur.e.x.s regroupe touxtes les professeur.e.x.s d’une faculté. Supprimé dans la loi sur l’université de 2008, il a été réintroduit en douce par les professeur·e·x·s dans le Statut et il a gardé des prérogatives non négligeables comme la nomination des professeur·e·x·s ordinaires. Même si les dispositions législatives modèrent en théorie les prérogatives de ce collège, ce dernier continue d’adopter un comportement paternaliste et autoritaire à l’encontre des conseils participatifs et des autres corps de l’université en général.

Les conseils participatifs (CP) regroupent les quatre corps d’une faculté (estudiantin, corps intermédiaire, personnel administratif et technique (PAT), professoral) avec un rapport de force très favorable aux professeur·e·x·s. Il est notamment chargé d’approuver le règlement d’organisation, les plans et les règlements d’études dont l’importance est capitale pour les étudiant·e·x·s. Les séances des CP sont en principe publiques.            

Ces commissions servent à nommer les professeur.e.x.s.. La participation des étudiant·e·x·s et du corps intermédiaire avec une voix décisionnelle a été conquise de haute lutte lors de la rédaction du Statut. Certaines facultés permettent aussi au PAT d’y être représenté.